La majorité des radiologues qui ont dû quitter l’hôpital ZNA Cadix à Anvers, après avoir été accusés de commettre trop d’erreurs médicales ou de manquer de précision, ont depuis retrouvé un emploi ailleurs.
Selon Het Laatste Nieuws, sur les sept radiologues concernés l’été dernier, six travaillent à nouveau : l’un à l’UZ Bruxelles, certains à mi-temps dans des cabinets privés ou en tant que remplaçants dans d’autres hôpitaux. Un seul a cessé toute activité professionnelle.
Leur licenciement faisait suite aux résultats d’un audit médical révélant plusieurs erreurs, comme le non-diagnostic d’une fracture, l’absence de détection d’un anévrisme et des mesures incorrectes d’une tumeur. Cependant, l' ABSyM, l’Ordre des médecins et l'association des radiologues belges (BSR) ont jugé cette décision excessive. Certains avancent que le contexte de fusion entre les groupes hospitaliers ZNA et GZA a joué un rôle en arrière-plan. Les sept radiologues auraient refusé les conditions salariales proposées et, selon ces sources, cette opposition aurait conduit à leur éviction par d'autres moyens.
Toujours d’après Het Laatste Nieuws, les radiologues auraient chacun reçu entre 1 et 1,5 million d’euros lors de leur départ, soit un total proche de 9 millions d’euros. Par ailleurs, ils avaient eux-mêmes financé leurs équipements modernes via un fonds commun, une initiative perçue comme un obstacle par la direction et source de tensions dans le cadre de la fusion. Les sept ont réclamé le remboursement de leurs contributions ou une compensation équivalente.
Un rapport final sur cette affaire aurait été rédigé, mais aucune communication officielle n’a été faite à ce sujet. À Cadix, un nouveau groupe de radiologues a depuis pris la relève.
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