À l’occasion d’un entretien avec Elisabeth Degryse, ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (CIUM) a présenté une série de revendications liées aux études de médecine, de l’accès au concours d’entrée au futur contingentement des numéros INAMI.
Le 23 octobre dernier, le CIUM a rencontré la ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Elisabeth Degryse, pour faire le point sur les nombreux dossiers qui concernent les étudiants en médecine. Le président actuel du CIUM, Loïc Mikus, est revenu sur cette rencontre : « Nous avons réussi à aborder presque tous les points importants pour nous, avec leurs justifications principales. Nous aurions évidemment souhaité disposer de plus de temps, étant donné que les études de médecine possèdent de très nombreuses spécificités. »
À l’issue de la rencontre, plusieurs éléments sont à retenir : « Nous avons eu des retours positifs par rapport à certaines propositions : sensibilisation aux aides à l'installation en zone de pénurie dès les premières années de master, modalités des questions du concours d'entrée, lutte contre le biais de genre dans le concours d'entrée, réévaluation du taux de déperdition et du nombre de places... Il y en avait d’autres plus spécifiques et qui ne concernent pas que la médecine, comme la hausse du minerval. La ministre-présidente nous a également assuré qu'elle était en discussion au niveau des modalités des numéros INAMI. De manière générale, l’élue des Engagés y a réagi favorablement, sans pour autant nous faire de promesse ou nous garantir que des mesures seront prises sur ces sujets. »
Respecter les étudiants en médecine
Loïc Mikus est conscient que cette rencontre ne va pas tout changer immédiatement : « Nous espérons que la ministre va continuer à avancer dans le bon sens sur ces différentes questions. Nous tenons vraiment à ce que les étudiants en médecine soient respectés et qu’ils ne doivent pas une nouvelle fois réaliser des sacrifices. »
Au cabinet de la ministre-présidente Degryse, on insiste sur l’importance de la rencontre et de la prise de contact : « Nous devons être dans le dialogue avec les étudiants en médecine. Cela permet de clarifier certains éléments. Nous avons tenu à réexpliquer les différents paliers du minerval ou à reparler de la question du droit à l’inscription de l’examen d’entrée. Il s’agit d’un échange constructif. »
La question du biais de genre a aussi été évoquée : « Nous y sommes attentifs. Sur différents éléments, le CIUM va revenir vers nous avec des propositions et des pistes de solution. Nous les écouterons avec un grand intérêt. »
À ce stade, les deux parties vont donc continuer à écouter les réalités propres du terrain…
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