Réseau santé bruxellois: des premiers pas accompagnés

Et si vous mettiez l’été à profit pour «grimper» sur le Réseau santé bruxellois? L’asbl de télématique médicale Abrumet, qui gère ce dernier, a en tous les cas choisi cette période de calme relatif pour proposer aux MG de la capitale un coup de pouce gratuit, incluant l’apprentissage de la consultation et du dépôt de documents, précédé par la phase préalable d’installation du certificat eHealth.

L’asbl de télématique médicale Abrumet rassemble le monde hospitalier et la médecine générale de la capitale derrière un projet analogue à celui mené par la Fratem et son Réseau santé wallon: intensifier le partage informatique de données patient entre intervenants de soins. Elle rassemble tous les hôpitaux (privés, publics et universitaires) de Bruxelles, la FAMGB (la fédération des cercles bruxellois, majoritairement francophone) et le cercle néerlandophone BHAK. Leurs efforts conjugués ont conduit au développement du «Réseau santé bruxellois». L’an dernier, les 12 établissements hospitaliers bruxellois se sont ralliés au Réseau et, au printemps (lire Medi-Sphere n°472), 11 d’entre eux publiaient activement des documents à partager entre confrères tels des rapports de consultation, d’hospitalisation, des résultats de prises de sang, d’imageries…

Après s’être occupé en 2014 des hôpitaux, Abrumet s’emploie en 2015 à sensibiliser les MG aux bénéfices du système. Comme médecin traitant, on peut appeler à l’écran un répertoire de liens conduisant aux documents médicaux publiés par d’autres professionnels soignant un patient donné et les consulter. Cela s’opère via le DMI mais aussi via l’application disponible sur le site www.reseausantebruxellois.be > Espace professionnel, si on est en déplacement (avec un portable, une connexion internet et un lecteur de carte d’identité électronique).

Cet été, Abrumet lance une campagne pour soutenir les MG dans l’utilisation du Réseau santé bruxellois et promet que les 100 premiers médecins à se manifester «seront aidés en priorité». Concrètement, ce coup de pouce gratuit consiste en une assistance pour télécharger/installer le certificat eHealth, s’inscrire sur le Réseau, publier des sumehrs (donc des résumés de dossier patient) et prendre connaissance de documents déjà partagés par les autres médecins et institutions inscrits.

L’asbl en profite pour rappeler - et même utiliser comme accroche - que les MG qui produiront 100 sumehrs recevront 500 euros de l’Inami. Le denier accord médico-mut prévoit en effet de doper via cet incitant l’extraction et le dépôt de sumehrs sur Vitalink en Flandre et sur InterMed du côté francophone (une plate-forme informatique professionnelle dédiée à la médecine générale, gérée par le FAG).

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