SafePAT, un projet transfrontalier visant à diminuer les risques en milieu médical

SafePAT, un projet interrégional regroupant trois universités et trois hôpitaux parmi lesquels le CHR de la Citadelle à Liège, seul acteur wallon impliqué dans le projet, a pour objectif de diminuer les risques liés au facteur humain lors de la prise en charge du patient de manière à améliorer la sécurité de ce dernier, a expliqué lundi Xavier Losfeld, infirmier au CHR de la Citadelle, à l'occasion de la présentation du projet à Soumagne, en région liégeoise.

SafePAT, lancé en février 2017, regroupe les universités de Hasselt, Masstricht et Herlen ainsi que le CHR de la Citadelle à Liège, l'hôpital de Genk et le Klinikum d' Aix-la-Chapelle. Les six partenaires vont œuvrer durant trois ans afin de déterminer un processus permettant d'améliorer la sécurité du patient. Dans un premier temps, ils établiront un état des lieux des bonnes et moins bonnes pratiques telles que les check-lists, ancrées dans les mentalités belges et néerlandaises mais nettement moins présentes en Allemagne, selon les intervenants allemands.

«Il est actuellement très difficile de mesurer l'impact réel du protocole transmission sur la sécurité des patients», assure M. Losfeld, qui souhaiterait qu'une étude soit menée afin d'objectiver cette donnée.

Les partenaires vont ensuite harmoniser les approches des formations et des procédures afin d'établir des standards de sécurité. Des outils seront d'ailleurs développés par le CHR de la Citadelle afin de sensibiliser les patients et le personnel sur ces procédures de sécurité. Une plateforme d'e-learning, soit un auto-apprentissage, sera ainsi créée tout comme des outils de simulation dans la lignée du mannequin adapté aux pathologies traumatiques dont le CHR dispose depuis deux ans.

La transmission orale des informations devra également être réfléchie de façon à standardiser les procédures, l'objectif final étant d'harmoniser les cultures dans la prise en charge du patient afin de diminuer les risques existants. Les nouvelles procédures de ce projet, financé à concurrence de 4,5 millions d'euros, sont attendues dans le courant de l'année 2019.

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