Longtemps caractérisé comme un simple spectateur de notre intestin, le microbiote est aujourd’hui associé à de nombreuses situations physiopathologiques liées à l’obésité, au diabète ou encore aux maladies cardiovasculaires et au cancer.
Au cours des deux dernières décennies, de nombreuses études ont démontré que le microbiote est un facteur environnemental clé impliqué à part entière dans le métabolisme de son hôte humain. «Depuis nos premiers travaux sur les prébiotiques dans les années 2000, ou encore suite à la découverte de l’endotoxémie métabolique – étude publiée en 2007 –, de nombreuses études ont contribué à élucider certains des mécanismes expliquant comment les bactéries intestinales, leurs activités métaboliques ou encore leurs métabolites contribueraient de façon délétère ou au contraire bénéfique à l’amélioration de l’homéostasie glucidique», rappelle le Pr Patrice Cani (UCL). Parmi les candidats potentiels, le rôle d’Akkermansia muciniphila est actuellement investigué afin de découvrir la manière dont cette bactérie ou certains de ses constituants dialoguent avec notre système immunitaire et notre organisme, et influencent notre métabolisme.
Session plénière: impact du microbiote sur le métabolisme – Vers un nouveau traitement du diabète?