Cerner ce que les MG pensent du système des sumehrs, c’est bien. Confier les travaux à un institut de recherche flamand spécialisé (e.a.) dans le digital et la microélectronique, ça se tient. Mais peut-être devrait-on éviter que l’exercice ne fasse l’impasse sur les réalités d’une moitié de pays. Les explications de Marcel Bauval (GBO), qui s’était fait le relais de la sidération francophone en médico-mut.
«Avec le projet 'eHealth Monitor', l'intercabinet santé publique s'est attelée à une sorte de monitoring du sumehr ainsi que des outils et services de santé numériques en général – pour définir ses points forts, ses points faibles, les perspectives d’avenir…, avec comme but d’améliorer le dispositif. L’opération inclut le fait d’interroger la médecine générale. C’est une société de Leuven, IMEC, qui a été mandatée pour rédiger le formulaire à lui adresser. L’idée de consulter les premiers intéressés n’est pas mauvaise en soi, bien sûr. Mais IMEC semble s’être fortement inspirée de l’expérience des Pays-Bas. Le questionnaire qui en découle est parti vers certains membres de la médico-mut ainsi que certains stakeholders, tant flamands que francophones. La copie n’a pas soulevé de réactions au nord du pays; par contre, elle a provoqué au sud un clair rejet. D’une part, parce que le formulaire est uniquement en néerlandais, de l’autre parce qu’il est orienté vers la communauté flamande seule. C’est ainsi, par exemple, qu’il évoque Vitalink, mais fait royalement l’impasse sur les Réseaux Santé Wallon et Bruxellois. D’où la grogne chez les destinataires francophones, notamment du côté du Réseau Santé Wallon, que nous avons répercutée à l’Inami.»
Pourquoi devant ce récit et après la législature écoulée, l’envie nous démange-t-elle d’écrire ‘même pas surpris’ en guise de chute? Toujours est-il que, d’après le syndicaliste, Jo De Cock, patron de l’Inami et président de la médico-mut, «a convenu que cela n’allait pas, qu’il fallait traduire et tenir compte des réalités francophones».
Derniers commentaires
Charles KARIGER
25 juin 2019Peut-être est-il temps que les francophones et germanophones de ce "pays" (?) découvrent qu'ensemble ils ne représentent que 34% de la population du Rijkdom België et seulement 25% du pouvoir économique, bref le croupion de l'ensemble.
Au XIXème siècle: "En voor de Vlaminge, hetzelfde".
A présent, c'est l'inverse. Et soyez très humblement reconnaissant de recevoir parfois une traduction médiocre des "vrais" textes, des décisions déjà prises.
Sancte Pater, sic transit gloria mundi...