Pollution aux PFAS - Coppieters appelle à ne pas confondre norme sanitaire et environnementale

Le ministre wallon de l'Environnement Yves Coppieters appelle, dans un communiqué diffusé vendredi, à ne pas confondre norme sanitaire et norme environnementale en ce qui concerne la présence de polluants PFAS dans l'eau de distribution.

Selon la RTBF, plus d'une zone de distribution sur quatre en Wallonie et à Bruxelles ne répond pas aux limites de qualité fixées en France et au Danemark. La chaîne publique a mis en ligne un comparateur. Au total, 179 zones de distribution en Wallonie et à Bruxelles ne seraient pas conformes chez nos voisins européens.

Le ministre conteste la méthode. "La présence de métabolites de pesticides dans l'eau à des concentrations supérieures à 0,1 μg/L n'implique pas que l'eau soit impropre à la consommation. Cette valeur constitue une limite environnementale, fixée dans une logique de réduction des polluants au plus bas niveau détectable, mais elle n'a pas de portée sanitaire", indique-t-il dans le communiqué. "En matière de santé publique, ce sont d'autres valeurs, dites 'valeurs sanitaires maximales', qui déterminent la potabilité de l'eau. À titre d'exemple, la France fixe une valeur de 11 μg/L pour le desphényl-chloridazon, bien supérieure à la vale ur indicative wallonne de 4,5 μg/L"

"La toxicité environnementale et la toxicité sanitaire s'appréhendent différemment. Certaines espèces aquatiques étant particulièrement sensibles à ces molécules", explique encore le ministre qui met en garde contre des "comparaisons internationales hasardeuses".

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