Depuis que l’expertise pour les affections complexes du pancréas et la chirurgie de l’œsophage a été regroupée dans des centres de référence spécialisés, la mortalité à 90 jours a diminué. C’est ce qui ressort mardi de chiffres publiés par l’INAMI.
Il y a cinq ans, les soins chirurgicaux pour les patients souffrant d’affections complexes du pancréas ont été centralisés, tout comme ceux pour les patients nécessitant une chirurgie complexe de l’œsophage. Actuellement, ces soins sont assurés dans quinze hôpitaux belges pour le pancréas et dans huit hôpitaux pour l’œsophage. L’INAMI a récemment évalué cette centralisation.
Concernant les affections pancréatiques, la mortalité postopératoire à 90 jours est passée de 7,3 % avant la centralisation à 5,4 % durant les trois premières années et demie suivant la centralisation. Pour la chirurgie de l’œsophage, elle a diminué de 9,6 % à 6,5 %.
Au cours des cinq premières années de la convention, 2.626 patients atteints d’un cancer du pancréas ou d’une affection bénigne du pancréas ont fait l’objet d’une concertation multidisciplinaire, dont 38,5 % ont été opérés. En ce qui concerne la chirurgie complexe de l’œsophage, 1.012 patients ont été pris en charge dans un centre d’expertise, parmi lesquels environ 40 % (39,6 %) ont été opérés.
La décision de centraliser visait à concentrer l’expertise. Selon les données du Registre du cancer, ces soins spécialisés peuvent être dispensés avec une qualité supérieure dans un environnement disposant d’une expertise suffisante, où les soins sont continuellement appliqués et améliorés.
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