La FAGw et le Collège, dans le sillage de leur questionnaire récurrent qui supervise la surcharge de travail des MG dans les cabinets pendant la vague omicron, mènent-ils une réflexion active sur le plan de l’aide à apporter aux généralistes qui se disent débordés ?
Après avoir constaté qu’il y avait eu, au fil des trois premières éditions, jusqu’à un tiers des répondants qui exprimaient avoir besoin d’aide, les instigateurs du monitoring s’attaquent-ils à cet aspect ou attendent-ils encore quelque peu de voir comment la situation évolue ?
A moins que, comme le Dr Guy Delrée, président de la FAGw, le pressentait en janvier, il ne se révèle finalement très complexe d’apporter une réponse uniforme aux SOS, ce qui fera que les solutions seront hautement individuelles et locolocales?
« En effet, les réponses seront plutôt locolocales ou dépendront des cercles », nous confirme la porte-parole de la FAGw. « Nous sommes tout prêts à venir en aide aux médecins généralistes mais vu que ce sera sans doute au cas par cas, il est difficile de se projeter. »
De fait, on voit dans les retours que jusqu’à un tiers des médecins expriment avoir besoin d’aide, poursuit-elle. « Cependant, quasi aucun d’entre eux ne formule cette demande plus loin lorsque l’on sollicite des remarques ou des commentaires. »
La FAGw précise encore qu’un champ du formulaire permet de laisser des coordonnées si un participant souhaite être recontacté. « Lors de l’enquête de la semaine dernière, seulement une petite dizaine [de MG] a laissé ses coordonnées et tous ces contacts n’étaient pas liés à une demande particulière. »
Moralité, la coupole des cercles wallons déclare attendre encore de voir comment les réponses évolueront. « Pour le moment, les commentaires expriment clairement un ras-le-bol mais pas spécialement des appels à l’aide en masse ».
Pour la petite histoire, un participant a, fin janvier, mis le doigt dans ses commentaires sur les moyens de soulager la pression sur la dimension densité médicale : « Revaloriser la MG et arrêter de limiter l’accès à la profession ».
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