Oleksii Iaremenko, le vice-ministre ukrainien de la Santé, a visité cette semaine Emergo, le centre psychiatrique universitaire de Duffel, accompagné d'une délégation ukrainienne. Une autre délégation représentant l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des représentants de l'épouse du président ukrainien étaient également présents.

Emergo est un réseau de collaboration sur les soins de santé mentale dans l'arrondissement de Malines-Lierre-Boom. Ce réseau doit servir de modèle pour la réforme des soins de santé mentale prévue en Ukraine. Le pays souhaite réformer son secteur santé, notamment les soins de santé mentale. La tâche s'annonce ardue dans un territoire qui comptait déjà un grand nombre de patients psychiatriques avant la guerre, y compris chez les enfants. 

La visite a été axée sur le partage d'expériences et la coopération entre les différents acteurs, avec pour but de donner un meilleur accès à l'aide professionnelle.

Se retrouvent notamment parmi les participants aux discussions des médecins généralistes, des psychiatres, des employés des équipes mobiles, des experts, des patients, des psychologues et des assistants sociaux.

"L'accent a été mis sur les méthodologies pour bien travailler ensemble", explique Dirk Broos, le président d'Emergo. 

La réforme du secteur de la santé a pris plusieurs années en Belgique mais "l'Ukraine ne dispose pas de ce temps" souligne Dirk Broos. "En partageant nos connaissances et notre expérience, nous espérons contribuer à notre manière au renforcement rapide du modèle ukrainien de soins de santé mentale."