Les premiers cas de transmission locale du mpox, ou variole du singe, dans la région européenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont été confirmés au Royaume-Uni, a signalé mardi le bureau régional de l'OMS pour l'Europe dans un communiqué. Bien que le risque pour la population reste faible, l'organisation invite les États membres à préparer un plan d'action rapide pour contenir l'émergence d'une nouvelle souche du virus: le clade Ib.
Le Royaume-Uni a confirmé deux nouveaux cas de mpox clade Ib. Tous deux vivent dans le même foyer qu'une personne testée positive peu de temps après un voyage dans plusieurs pays africains.
"Il s'agit des premiers cas de transmission locale du clade Ib dans la région européenne de l'OMS et, en fait, des premiers cas en dehors de l'Afrique depuis qu'une urgence de santé publique de portée internationale a été déclarée pour la deuxième fois en août 2024", est-il précisé dans le communiqué.
Le directeur régional de l'OMS, Hans Kluge, a félicité le Royaume-Uni pour sa réaction rapide, pour sa communication "claire et transparente" et le partage de données. Il a par ailleurs invité les 53 États membres de la région européenne de l'organisation à suivre ses recommandations et à renforcer la surveillance pour empêcher la transmission. "Ensemble, nous pouvons arrêter la propagation du mpox", a-t-il déclaré.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme, mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.
Le virus se transmet d'une personne à l'autre, principalement par contact physique étroit.
Plus de 1.000 personnes avaient déjà perdu la vie au 1er novembre en Afrique.