En prévision du mois des grandes manœuvres budgétaires à l’Inami – octobre – , les syndicats médicaux rentrent traditionnellement une liste des besoins qu’ils jugent prioritaires. Qu’a placé l’ABSyM en tête de liste et qui concerne les MG? La réponse de Philippe Devos, son président.

« Nous sommes sur la même longueur d’ondes que le Cartel [la coalition dont fait partie le GBO, ndlr] sur ce point : il faut en priorité une revalorisation des actes intellectuels. Nous sommes d’accord avec eux sur le principe d’une valorisation de la première consultation d’un patient, que ce soit chez un généraliste ou un spécialiste. »  Ce tout premier contact est plus complexe, mobilise temps et attention et mérite donc, pour la défense professionnelle, d’être mieux honoré.

L’ABSyM – « et elle est seule, par contre, à porter cette revendication » - a également demandé le remboursement de la téléconsultation pour tous, poursuit le Dr Devos. « Cet acte doit être selon nous valorisé comme une consultation normale. » C’’est-à-dire selon la formule adoptée en France ? « Exactement. Le modèle français montre qu’il y a eu déplacement des consultations ‘live’ vers des téléconsultations, mais pas augmentation globale du nombre d’actes. D’où notre demande d’une mise en route rapide du système en Belgique, avec cette perspective de neutralité budgétaire. »

Comme chaque année, la concrétisation des demandes exprimées par les syndicats médicaux dépend de la marge de manœuvre budgétaire qui pourra être réservée aux initiatives nouvelles.

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