La Fondation Stop Alzheimer a octroyé vendredi à Mons près de 700.000 euros à 11 projets de recherche psychosociale menés en Belgique. L'objectif est de soutenir des approches concrètes, accessibles et innovantes pour mieux vivre avec la maladie d'Alzheimer ou une pathologie apparentée.
La cérémonie de remise des subventions s'est déroulée en présence du bourgmestre de Mons, Nicolas Martin, et du recteur de l'UMons, Philippe Dubois.
Plus de 220.000 Belges sont touchés par une forme de démence. Face aux limites des traitements actuels, la Fondation mise sur des solutions non médicamenteuses. Les "avancées [médicales] marquent un tournant encourageant. Mais ces traitements demeurent encore peu efficaces et difficilement accessibles," souligne Lucie Leroux, responsable de la Fondation Stop Alzheimer. "C'est pourquoi nous devons agir dès aujourd'hui pour améliorer la vie des personnes déjà confrontées à la maladie, à travers des solutions non médicamenteuses, concrètes et humaines."
Les projets sélectionnés développeront des outils numériques pour les proches à mieux gérer les repas ou la toilette, du matériel pédagogique pour sensibiliser les étudiants, ou encore des modules de formation à destination du personnel soignant. Parmi eux, une équipe de l'Université de Mons, dirigée par Laurent Lefebvre, utilisera l'intelligence artificielle pour analyser le langage spontané des patients et créer un guide de communication. Ce dernier aidera les proches et professionnels à adapter leur manière de communiquer, "même avec les patients les plus avancés dans la maladie", explique la Fondation.
Les près de 700.000 euros octroyés aujourd'hui/vendredi s'ajoutent à un investissement record de 4,53 millions d'euros alloué par la Fondation en mars dernier à 20 projets de recherche fondamentale et clinique pour la période 2024-2025.
