Au GBO, où l’on a promis une cellule d’écoute pour assistants empêtrés dans des rapports tendus avec leur mentor, on confirme avoir des retours, convergents, sur la problématique.
«Il y a des maîtres de stage qui vont trop loin. ‘Des’ maîtres, pas ‘les’ maîtres», insiste Paul De Munck, président. L’exhortation plus ou moins explicite du «pas de grossesse chez moi» ne serait qu’une des formes de pression s’exerçant dans ces cas malheureux, heureusement non majoritaires.
«Il faudrait investiguer, mener une étude pour documenter les contraintes, les abus d’autorité, parfois le harcèlement. Certains ont l’air de perdre de vue la vocation première des stages: pédagogique. Les assistants, ce n’est pas une main d’œuvre qualifiée à bas prix. Les stages, ça devrait être un compagnonnage. Que des futurs MG se sentent mal à l’aise dans une période où ils devraient être soutenus et autonomisés avec bienveillance, c’est un problème en soi.»
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