Après avoir dressé et expédié aux MG leurs profils individuels sur diverses prescriptions, l’Inami a dressé un feedback portant sur les mêmes indicateurs, mais destiné aux glems.
Début 2019, la « Cellule soins efficaces » de l’Inami fournissait aux MG actifs un feedback personnalisé. Basé sur des données de 2016, cet exercice classique s’attachait en l’occurrence à la prescription de certains médicaments, de biologie clinique, d’imagerie médicale et d’examens préopératoires. Il y avait des rapports d’activité pour les généralistes en pratique à l’acte et d’autres pour les confrères exerçant en maison médicale.
La Cellule, soutenue par la médico-mut et le CNPQ, a réalisé un feedback en partant des mêmes indicateurs, destiné cette fois-ci aux glems. Il vient de le mettre en ligne. But poursuivi ? Sans surprise, l’amélioration de la qualité des soins via la peer review.
Avec le rapport glem, on peut discuter des rapports individuels. Il se penche sur les mêmes points d’attention et distille les mêmes messages de bonne pratique - les IPP pour traiter une œsophagite sans complications doivent être limités dans le temps, on contrôle la créatinine 1 fois/an chez les patients traités par inhibiteurs de l'ECA, sartans ou diurétiques, il ne faut pas faire d'échographie de la glande thyroïde systématique en guise de suivi chez les patients avec troubles de la fonction thyroïdienne, etc. etc. Mais cette fois s’y ajoutent d’une part la distribution des résultats observés par pratique individuelle ou de groupe pour l’ensemble de la Belgique (on retrouve l’échelle avec ses repères P10, P50, P60 et P90 et ses codes couleurs comme dans les documents individuels) et d’autre part la distribution des moyennes par glem par région du pays.
Le rapport, mis à disposition (entre autres) des animateurs de glems sous forme de Power Point, s’ouvre par une demi-douzaine de pages d’explications pour interpréter au mieux les box plots, et savoir quand la comparaison acte/forfait a du sens.