«Après les infirmières praticiennes spécialisées, les hygiénistes dentaires, les pharmaciens maintenant pourront à leur tour profiter d’un élargissement de leur champ de compétences pour mieux servir les Québécois» a déclaré la ministre de la Santé, Danielle McCann.
Saluant cette initiative, l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) a tenu à rappeler que «le succès de ce qu’on entreprend aujourd’hui va être tributaire de certaines conditions positives». Le projet de loi vise essentiellement à permettre aux pharmaciens de prescrire et d’administrer des vaccins, en plus de prescrire certains médicaments lors de situations d’urgence. Parmi les autres tâches, citons également: la modification et la prolongation de certaines ordonnances, la substitution du médicament prescrit par un autre médicament, même s’il n’appartient pas à la même sous-classe thérapeutique, la prescription et l’interprétation des analyses de laboratoire, mais tout autre test, aux fins du suivi de la thérapie médicamenteuse.
Le projet de loi prévoit également que les pharmaciens pourront évaluer la condition physique et mentale d’une personne dans le but d’assurer l’usage approprié des médicaments.