Le professeur Lieven Annemans, économiste de la santé à l'Université de Gand (UGent), se consacrera pendant un an à l'étude de l'impact de l'intelligence artificielle sur la santé et les systèmes de santé, a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux. Son congé sabbatique, débuté ce mois-ci, s'étendra jusqu'en janvier 2026.
L'objectif de cette recherche est double : analyser les avantages et les inconvénients de l'intelligence artificielle et envisager des scénarios futurs, qu'ils soient souhaitables ou non. Selon le professeur Annemans, l'intelligence artificielle peut améliorer le diagnostic, offrir des traitements personnalisés et rendre les systèmes de santé plus efficaces. Toutefois, des risques subsistent, tels que les biais algorithmiques, les atteintes à la vie privée et les questions éthiques, notamment en cas d'erreur de diagnostic.
Pour mener son analyse, le chercheur réalisera une étude SWOC (Strengths, Weaknesses, Opportunities and Challenges) afin de dresser un bilan complet de l'impact de l'intelligence artificielle sur la santé. Il élaborera également plusieurs scénarios pour l'avenir de son intégration dans le secteur médical.
Lieven Annemans a reçu de nombreuses félicitations sur Linkedin pour cette initiative. Connu sous le surnom de "professeur du bonheur" à Gand, il a souvent suscité la controverse. Durant la crise du Covid-19, en tant que membre du groupe d'experts Celeval, il avait remis en question l'augmentation des cas de contamination et l'utilité des vaccins, ce qui avait mis sa réputation scientifique à rude épreuve.
