Le président de la N-VA, Bart De Wever, se montre critique à l'égard du nouvel arrêté ministériel qui contient les mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus. Des assouplissements ont été décidés en comité de concertation, où les nationalistes sont représentés par le ministre-président Jan Jambon, mais certains lui paraissent difficiles à expliquer, par exemple, la possibilité qui sera offerte à une infrastructure comme le Sportpaleis d'Avers d'organiser un événement avec 15.000 personnes alors qu'une boîte de nuit ne peut ouvrir ses portes à quelques centaines de personnes.
"La loi est inadéquate. Chaque arrêté ministériel est rempli de choses qui n'étaient pas voulues, qui ne sont pas applicables, d'échappatoires, etc.", a déclaré M. De Wever sur les ondes de Radio 1.
Le président de la N-VA vise notamment les "organisateurs créatifs" qui testent les limites des règles, par exemple en organisant des fêtes privées dans des boîtes de nuit dont la réouverture aura lieu en principe en octobre.
Egalement bourgmestre d'Anvers, M. De Wever a laissé entendre que les règles seraient strictement appliquées. En d'autres termes, ce qui correspond à la lettre de la loi stricto sensu ne sera pas sanctionné.
Il est temps de supprimer en douceur les restrictions liées à la pandémie, estime encore le nationaliste. "A un moment donné, la vie doit pouvoir reprendre. On ne peut pas répéter pendant un an: si nous atteignons un certain niveau de vaccinations, nous abandonnons les restrictions, et lorsque ce point est atteint, dire que ce n'est pas encore le moment", a-t-il souligné.
Selon lui, à un moment donné, il faut décider se concentrer sur la situation dans les hôpitaux et plus sur les contaminations, considérer le virus comme une récurrence "et cesser de prendre en otage toute la société". "La population a fait ce qu'elle devait faire", a-t-il ajouté.