Les médecins flamands devront enregistrer les décès via une application web sécurisée

Les médecins flamands devront bientôt utiliser une plateforme numérique pour la gestion administrative des décès. Ce nouvel outil, annoncé par le ministre-président flamand Matthias Diependaele, vise à accélérer le traitement des démarches et à alléger la charge administrative pesant sur les soignants et les familles endeuillées.

« Celui qui doit faire ses adieux à un proche pourra bientôt effectuer toutes les formalités administratives via une plateforme numérique », a déclaré Matthias Diependaele, également en charge de la Digitalisation. Selon lui, ce système réduira considérablement les délais de traitement. « Au moment où les proches sont déjà confrontés à des préoccupations bien plus importantes, ils doivent encore affronter un processus administratif lent et lourd », déplore-t-il. « Nous mettons désormais fin à cela. »

Actuellement, la transmission des informations après un décès repose encore largement sur des documents papier, mais cela va changer. « Avec notre plateforme numérique, nous permettons aux principaux acteurs – médecins, entrepreneurs de pompes funèbres, autorités locales, ainsi que les administrations flamande et fédérale – de collaborer de manière numérique et surtout plus rapide », explique le ministre-président. « Notre objectif principal est de soulager les familles endeuillées. Grâce à cette digitalisation, l’acte de décès leur parviendra également beaucoup plus rapidement. »

Obligatoire dès 2026

L’utilisation de la plateforme sera rendue obligatoire par décret pour tous les décès en Flandre à partir du 1er janvier 2026. Dès cette date, le médecin qui constate un décès devra l’enregistrer via une application web sécurisée et conviviale. Les autorités locales recevront alors immédiatement les informations nécessaires pour établir l’acte de décès numérique. L’entrepreneur de pompes funèbres transmettra ensuite les données requises via la plateforme centrale et recevra en retour l’autorisation d’inhumation ou de crémation. « Ce partage de données respectera des conditions strictes en matière de protection de la vie privée », assure Diependaele. « Cela permettra non seulement un gain de temps, mais aussi un allègement des tâches pour tous les acteurs publics et privés impliqués. »

La gestion des échanges de données entre les autorités et les entreprises privées sera assurée par Athumi, la société publique flamande spécialisée dans les services de données. Cette entité agira en tant que tiers neutre, facilitant la circulation des informations sensibles entre administrations et entreprises, ainsi qu’entre entreprises elles-mêmes.

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