Le Comité Inter-Universitaire des étudiants en Médecine (CIUM) plaide vendredi pour instaurer un cadastre dynamique pour les quotas Inami, en réaction à la volonté du gouvernement flamand de ne pas respecter les quotas fédéraux déterminant le nombre de médecins pouvant exercer chaque année. Ce cadastre permettrait de "respecter la situation de terrain", considère-t-il.
Selon le Cium, le dernier gouvernement fédéral a créé "une instabilité" sur la question des quotas Inami en refusant l'instauration d'un cadastre dynamique et de mettre en place un lissage positif en Fédération Wallonie-Bruxelles, avec la possibilité de former davan tage de médecins, malgré la situation de pénurie.
"Si le gouvernement flamand veut avoir ses propres quotas, il serait préférable de mettre en place des commissions de planification communautaires au plus vite pour éviter un déséquilibre encore plus grand des quotas fédéraux", ajoute également le comité.
Le Cium souligne que la Belgique est "en situation inquiétante" de pénurie et qu'elle doit former plus de médecins que ceux prévus par les quotas fédéraux. "Cependant, cela risque de créer encore plus d'instabilité et le risque que des étudiants, francophones ou flamands, n'obtiennent pas de numéro Inami à la fin de leurs études s'accroîtra", poursuit-il.
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