La Cour constitutionnelle a confirmé jeudi l'interdiction de facturer des suppléments d'honoraires pour certains examens d'imagerie médicale, tels que la tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire, réalisés en ambulatoire les jours ouvrables entre 8h et 18h, ainsi qu'en cas d'urgence, ont indiqué l'Association belge des syndicats médicaux (ABSyM) et la Société belge de radiologie (SBR) dans un communiqué. Une occasion manquée de défendre les intérêts des patients, selon l'ABSyM
Les deux organisations expriment leur profond regret face à cette décision, estimant que l'interdiction entraîne de longs délais d'attente pour les patients et freine l'innovation dans le secteur médical. Elles soulignent que cette mesure rend les investissements dans l'intelligence artificielle trop coûteux et limite leur développement.
L'ABSyM et la SBR ajoutent que l'interdiction ne tient pas compte de l'accord médico-mutuelliste ni du libre choix des médecins d'y adhérer ou non. Selon elles, cette situation réduit les chances des patients d'obtenir une assistance rapide, ce qui pourrait nuire à la santé publique.
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