Pour Thomas Orban , le Président de la Société Scientifique de Médecine Générale, SSMG, et Président du Collège de la Médecine Générale, « Il faut une première ligne de soins forte et écoutée si l’on veut une santé de qualité. »
Aujourd’hui, les députés fédéraux de Défi, Sophie Rohonvi et François De Smet et le centre d’étude de Défi ont reçu notamment le docteur Thomas Orban Président de la Société Scientifique de Médecine Générale-SSMG et Président du Collège de la Médecine Générale pour mieux comprendre les attentes des médecins généralistes. Heureux, ce dernier ne manque pas de s’étonner : « Aucun autre parti n’a pris contact avec nous depuis les élections. Le rôle du médecin généraliste est pourtant essentiel dans la colonne vertébrale des soins de santé. Lorsque je dis cela, je n’oppose pas les médecins généralistes aux autres. »
Il lance un appel aux autres partis : « Il est temps d’écouter les médecins généralistes. Je trouve « bien » que les négociateurs « coquelicot » aient rencontré la plateforme de première ligne… mais nous avons des besoins spécifiques. »
Les priorités écoutées
Les responsables de Défi voulaient les rencontrer : « On espère que ces conversations ne soient pas que symboliques. La médecine générale mérite une attention particulière. »
L’occasion pour lui de rappeler les priorités : « On a expliqué à Défi les principaux points de notre mémorandum : une médecine de qualité est indispensable pour soutenir vraiment le médecin généraliste. Pour nous, chaque belge doit avoir son médecin généraliste de référence. On a aussi parlé de la santé des médecins qui est essentielle pour une offre de soins de qualité. Nous avons aussi évoqué la planification des soins de manière intelligente et honnête. Les responsables politiques doivent tenir compte des avis rendus sur le manque de médecins du côté francophone. »
Un autre sujet a été mis sur la table : « On a discuté d’un outil de la planification des soins de l’offre mais aussi de la demande. Il faut en effet analyser la demande en Belgique des soins en tenant compte du nombre de patients diabétiques dans une région ou une sous-régions…par exemple. Il est temps d’analyser ces données de manière raisonnable pour décider et mieux comprendre les coûts. »
Jamais avec la ministre De Block
Que restera-t-il de cette rencontre avec Défi ? « On a convenu que l’on aurait un feedback de ce dialogue…après évidemment ils en feront ce qu’ils veulent. Mais ce qui est intéressant c’est que l’on a pu donner notre avis sur notre profession et sur les soins de santé en générale. Ce travail je ne l’ai jamais vu même avec la ministre De Block » conclut le Dr Orban.
A présent, on verra quel écho, cet appel aux autres partis recevra dans les prochaines semaines…
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