La N-VA a profité jeudi des questions d'actualité à la Chambre pour remettre le sujet du contingentement des étudiants en médecine sur le tapis. Lors d'une question adressée à la ministre de la Santé, Maggie De Block, la députée Valérie Van Peel lui a à nouveau reproché sa clémence à l'égard de la Communauté française.
"Vlaanderen is de braafste leerling van de klas voor wat betreft de artsenquota en betaalt ook nog eens de rekening. We moeten hier komaf mee maken en voor onze eigen studenten een eigen beleid voeren, los van de federale quota," zegt @valerievanpeel pic.twitter.com/6gZB4cpqkg
— N-VA Kamer (@nvakamer) September 19, 2019
La députée a visé un arrêté royal pris sur la fixation des quotas d'étudiants qui recevront un numéro Inami et qui s'apparente, selon elle, à un "pardon général". Et ce, alors qu'un récent rapport de la Commission de planification de l'offre médicale sur la période 2004-2016 atteste à ses yeux d'un excès de médecins du côté francophone.
Pour les médecins spécialistes, la densité, c'est-à-dire le nombre de médecins actifs dans les soins de santé pour 10.000 habitants, était de 17,5 en Belgique, 14,9 en Communauté flamande et 21,3 en Communauté française.
Les densités par région étaient les suivantes: 15,4 en Région flamande, 17,4 en Région wallonne, et 28,3 en Région de Bruxelles-Capitale.
Pour les médecins généralistes, les résultats sont beaucoup plus serrés. La densité était de 10,9 en Belgique, 10,4 en Communauté flamande et 11,7 en Communauté française.
Les densités par région étaient les suivantes : 10,6 en Région flamande, 11,1 en Région wallonne, et 11,8 en Région de Bruxelles-Capitale.
Le nombre de médecins généralistes actifs dans les soins de santé en Belgique a baissé de 12.864 à 12.355 (-4,0%) entre 2004 et 2016. La profession connaît un sérieux vieillissement puisqu'une "constatation notable", selon l'étude, est la hausse de la proportion des 60 ans et plus durant cette période: de 12,0% à 33,8%.
La commission identifie également les spécialités qui sont en surplus ou en carence. La neurochirurgie et la gynécologie-obstétrique sont dans le premier cas. Un manque est en revanche observé dans la médecine générale, la rhumatologie, la médecine légale, la psychiatrie et la gériatrie.
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Chantal DEBATY
03 octobre 2019Il serait bien d' enfin établir une cartographie réelle de l' activité des médecins spécialistes par province et inciter les jeunes médecins a s'établir la où le besoin est réel.