Et plus précisément, pharmacien de référence ? C’est ce que vous explique en 3 minutes Alain Chaspierre, dans une vidéo réalisée en collaboration avec la SSMG. Pour le président de l’APB, le potentiel du pharmacien - un acteur très accessible - en matière de dépistage est actuellement sous-exploité.
Chez les 95% des malades chroniques à être totalement autonomes, une collaboration intensifiée entre le médecin traitant et le pharmacien est de nature à retarder l'évolution vers la dépendance qui s’installe quand la/ les pathologies s’aggravent, explique à l’écran Alain Chaspierre. Le pharmacien de référence va notamment, dit-il, oeuvrer à l’adhésion thérapeutique, réexpliquer les messages premiers du MG, veiller aux interactions non décelées…
Le président de l’APB évoque également le rôle de « porte d’entrée » dans le système de soins que peuvent jouer ses collègues, de par leur proximité avec la population – et avec des malades chroniques en puissance. Et de citer une expérience menée en province du Luxembourg dans laquelle les pharmaciens, s’appuyant sur une grille d’évaluation, détectent et orientent vers les médecins 5% de diabétiques qui s’ignorent et 48% de gens en prédiabète.