Près de 226,5 millions d’euros pour les DMG en 2017

L’Inami, et notamment sa Cellule soins efficaces (*), contribue à alimenter le site officiel «Vers une Belgique en bonne santé» lancé ce printemps. La section dédiée aux variations de pratiques médicales abrite un rapport sur l’usage du DMG en 2017, s’appuyant sur les codes attestés pour les honoraires de gestion tant du dossier standard que de sa version «augmentée» pour patients chroniques de 45 à 74 ans. Quels sont les chiffres-clés qui ont émergé de l’analyse ?

Le nombre moyen d’interventions, sur 2017, était de 7.158.260, le taux de recours standardisé par 100.000 assurés sociaux de 65.728. Les dépenses en honoraires de gestion des DMG frôlent les 226, 5 millions (226.411.381 euros). Le coût moyen des interventions est de 31,63 euros, avec une dépense annuelle moyenne par assuré de 20,79 euros.

En 2017, 11.452 médecins généralistes, soit 86% du total de prestataires considérés (13.240), ont attesté des codes liés au DMG. La médiane du nombre d’attestations par MG est de 547.

Bruxelles et la Wallonie au trot
Entre 2007 et 2017, l’Inami relève une croissance annuelle du volume d’attestations de 5,86%. Si on se concentre uniquement sur les dernières années de cette période (de 2015 à 2017), la croissance atteint 7,37%. Du moins à l’échelle du pays. En effet, la courbe du taux de recours standardisé par 100.000 assurés grimpe plus franchement pour Bruxelles et surtout la Wallonie, tandis qu’elle a tendance à se stabiliser en Flandre depuis 2016 - Flandre qui avait embrayé plus vite et plus largement sur l’outil DMG. Sur les 10 ans étudiés, la croissance aura été de quasi 6% sur Bruxelles et 10% en Wallonie (et même de 12 et de 15% respectivement sur la «fin» (2015-2017)).

Tendances - Evolution par région du taux de recours standardisé par 100.000 assurés.

(*) crée dans le sillage du «Plan d'action en matière de contrôle des soins de santé 2016-2017», qui tend à encourager les pratiques adéquates et à lutter contre les actes inutiles ou inappropriés. La cellule s’occupe notamment d’identifier des variations de consommation inexpliquées après standardisation

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