Depuis le 1ᵉʳ octobre, tous les médecins, indépendamment de leur statut de conventionnement, sont tenus de transmettre aux mutuelles (via eAttest et eFact) le montant facturé au patient pour des prestations ambulatoires non remboursées. Cette obligation vise à renforcer la transparence des suppléments d'honoraires et doit être réalisée en utilisant des pseudo-codes spécialement créés à cet effet, à condition que ceux-ci soient disponibles dans les logiciels métiers.
Cependant, il apparaît que ces pseudo-codes n'ont pas encore été intégrés dans tous les logiciels professionnels, lesquels auraient dû informer leurs clients de cette absence. Selon le GBO, l'INAMI serait actuellement en contact avec Agoria et le Collège Intermutualiste National (CIN) pour identifier les logiciels concernés et suit de près l'évolution de cette intégration.
Medi-Sphère a interrogé l'INAMI ce mercredi sur cette problématique, mais l'institut n'a pas été en mesure de fournir de nouvelles informations à ce sujet.
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