Les dates du congrès de médecine générale du CMG approchent. Les contenus des communications et des posters sont déjà fixés. Les organisateurs se réjouissent des propositions reçues et de la participation des jeunes généralistes en formation ou en début de carrière, qu'ils considèrent comme un atout important pour l'avenir de la médecine générale.

Le comité scientifique, chargé de préparer le congrès de médecine générale, a reçu de nombreuses propositions de communications et de posters. Le niveau de qualité des 105 projets soumis était généralement excellent, ce qui a permis de retenir pas moins de 70 communications et 19 posters. Les thèmes abordés se répartissent selon les quatre axes annoncés : l'environnement, la qualité de la médecine générale, son avenir et son organisation. Leur place dans le programme des deux journées du congrès est en cours de finalisation, et les auteurs des propositions retenues sont actuellement informés.

« Les propositions reçues et le programme qui en découle témoignent d'un remarquable dynamisme de la médecine générale en Belgique », commente le Dr Isabelle Dagneaux, présidente du comité scientifique du congrès. « C'est une grande satisfaction pour le Collège de Médecine Générale de constater que les questions qui le préoccupent sont également celles qui intéressent les médecins généralistes de terrain.

Cela vaut aussi bien pour les communications, qui explorent en détail ces problématiques, que pour les ateliers, qui aborderont ces sujets de manière plus globale et interactive. » Pour le Dr Dagneaux, cette observation est un signe de l'évolution de la médecine générale. Le rôle sans cesse croissant des femmes, notamment, est une réalité en cours, qui prendra une place de plus en plus importante dans les années à venir. Cela aura un impact direct sur l'organisation future de la médecine générale.

La recherche est un autre aspect crucial du futur de la médecine générale, appelée à se développer. Elle s'ancre progressivement dans l'esprit des médecins généralistes, avec la possibilité d'utiliser les données de terrain pour poser de nouvelles questions et tenter d'y répondre. « Lorsque nous parlons de recherche en médecine générale », explique la présidente du comité scientifique, « les sujets à étudier sont nombreux, avec le risque ou l'impression de se disperser. Il est essentiel de se concentrer sur des points bien définis, correspondant aux réalités de la pratique quotidienne, et de les étudier de manière rigoureuse et approfondie sous différents angles. Cela enrichira tant la recherche académique que la pratique de terrain. »

Dans cette optique, le comité scientifique se réjouit du nombre de jeunes médecins qui ont appris à se poser des questions sur leur pratique et en ont fait un sujet de recherche, lequel sera présenté au congrès. C'est d'autant plus réjouissant qu'il s'agit, dans plusieurs cas, du prolongement du travail de fin de spécialisation en médecine générale. Les départements universitaires de médecine générale les ont encouragés en ce sens. « C'est là un autre motif de satisfaction pour le Collège quant à l'avenir de la médecine générale », souligne le Dr Dagneaux. « Bref, le congrès de cette année est un premier essai, mais il est en bonne voie », conclut-elle.

Comme annoncé précédemment, le congrès se tiendra les vendredi 15 novembre (13h-19h) et samedi 16 novembre (8h30-18h) à l'auditoire Arrupe, 61 rue de Bruxelles, à Namur. Les inscriptions sont déjà ouvertes. Les assistants en formation bénéficient d'un tarif préférentiel et les étudiants de l'Université de Namur, qui accueille le congrès dans ses locaux, y ont accès gratuitement. Un tarif réduit est appliqué pour les inscriptions avant le 15 octobre.

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