Les épisiotomies de moins en moins courantes en Belgique

La part d'accouchements lors desquels une épisiotomie est pratiquée continue de diminuer à travers la Belgique, mais la Flandre affiche encore un écart marqué avec les autres Régions. Le centre d'études flamand d'épidémiologie périnatale (SPE) a communiqué lundi les chiffres de son dernier rapport annuel: en Flandre, 27,6% des accouchements par voie basse ont eu lieu avec épisiotomie en 2023, contre 10,7% en Région bruxelloise et 16,1% en Wallonie.

Les taux d'épisiotomies (soit le fait d'inciser le périnée lors d'un accouchement par voie basse) continuent donc de baisser dans les trois Régions. En 2021, ils étaient de 14,8% à Bruxelles, 20% en Wallonie et 3 4,9% en Flandre. Pour Bruxelles et le sud du pays, c'est le Cepip qui compile ces données.

Cepip et SPE ont réalisé il y a plusieurs années un "prédicteur de l'épisiotomie", avec un constat central qui reste d'actualité: un déterminant majeur pour la pratique ou non d'une telle incision du périnée est simplement la maternité dans laquelle on accouche. Le SPE l'observe encore pour 2023: d'un hôpital flamand à l'autre, le taux d'épisiotomie varie entre 5% et 53% pour l'année dernière. De manière générale, l'épisiotomie est davantage pratiquée lors des accouchements d'un premier enfant, et lors des accouchements instrumentalisés (avec forceps ou ventouse).

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