De plus en plus de Belges s'inscrivent comme donneurs de matériel corporel humain après leur décès, ressort-il du rapport annuel de la base de données fédérale Orgadon 2023. Cette dernière contient les données relatives au profil des donneurs vivants et décédés, à la population des donneurs effectifs décédés, mais aussi les données relatives à l'expression de volonté, de consentement ou d'opposition.
Une augmentation du nombre de déclarations de consentement explicite pour la transplantation, la fabrication de médicaments (thérapies innovantes) et la recherche scientifique a été enregistrée en Belgique sur la p&eacu te;riode s'étendant du 1er janvier au 31 décembre de l'exercice clôturé.
A priori, les consentements ne sont pas nécessaires dans notre pays, puisque tout le monde est présumé donneur potentiel. Chacun a toutefois le droit de s'y opposer ou de donner son consentement explicite.
Cette hausse du nombre de déclarations de consentement explicite en 2023 peut en partie s'expliquer par la notoriété croissante d'Orgadon. Les approbations concernant les dons pour l'application médicale humaine (transplantation) sont celles qui ont connu la plus importante augmentation. L'augmentation est plus faible pour la fabrication de médicaments et la recherche.
Le nombre d'oppositions a également augmenté, mais moins fortement que le nombre de déclarations de consentement explicite, est-il précisé dans le rapport.
Comme en 2022, plus de huit donneurs inscrits sur dix sont des donneurs vivants, selon Orgadon. En outre, plus de six donneurs décédés sur dix ont plus de 55 ans et le pourcentage du nombre de donneurs effectifs décédés par rapport au nombre de personnes décédées en Belgique a tendance à augmenter légèrement.