Fin mars, une réunion a rassemblé la FAMGB et quasi tous les hôpitaux de Bruxelles-capitale. Au menu : leurs attentes réciproques. Précédemment, lors de journées préparatoires, les cercles bruxellois avaient inventorié leurs priorités. Y figure l’éternelle question de l’optimisation de la communication entre MG et spécialiste quand l’un ou l’autre a besoin d’une info pour le suivi d’un patient.
« Ça peut être un modus operandi à définir pour franchir, au téléphone, le barrage des secrétariats respectifs. Ça peut aussi tenir à l’intensification des échanges de données par voie informatique. Nous sommes favorables, à la FAMGB, à ce que l’info - par exemple un rapport de consultation chez un spécialiste - transite via la eHealth Box entre confrères, mais se retrouve aussi davantage sur les hubs , placée à disposition d’un médecin de garde, entre autres. Dans le sens inverse, on incite bien évidemment les spécialistes à aller consulter les sumehrs que nous, nous exportons. Manifestement, il y a encore un gros travail d’information à accomplir en intra-hospitalier… », commente Michel De Volder, président de la FAMGB. Il énumère au passage les "bons élèves" hospitaliers. Selon notre interlocuteur, Saint-Luc, le Chirec et les Cliniques de l’Europe restent en tête des gros producteurs, Iris Sud refait son retard et on perçoit des frémissements à Bordet
Un autre souhait que les MG bruxellois avaient mis à l’ordre du jour : qu’il soit plus aisé de décrocher une consultation spécialisée ou des examens quand l’envoyeur est le médecin traitant. « Comment faire, en clair, pour que nos patients soient vus dans un délai raisonnable, sans devoir passer par les urgences ? »
Il y a dans certains établissements des initiatives intéressantes, sur l’un ou l’autre de ces points d’attention, observe le président. « Pourquoi ne pas identifier les ‘best practices’, que chacun s’en inspire ? »
La FAMGB a l’intention de programmer de nouvelles réunions avant l’été avec les hôpitaux prêts à s’engager dans l’amélioration des procédures. Une concertation méthodologique, en somme, qui prendra du temps, et débouchera sur des projets d’action. Mais le Dr De Volder ne s’attend pas à des concrétisations pratiques avant un petit tour de calendrier.
Un autre point a été soulevé fin mars, d’ordre plus technique et concernant Abrumet (le gestionnaire du Réseau Santé Bruxellois) : « il serait souhaitable que les spécialistes exerçant en dehors des hôpitaux puissent, eux aussi, publier des documents sur le Réseau ».