On connait le projet e-santé Wallonie pour ses formations aux outils informatiques. Depuis peu, il offre un service inédit aux professionnels de soins: il a fait le tour des concepteurs de soft pour MG, infirmiers, kinés, etc. afin de connaître les fonctionnalités effectives de leur produit. Il les a synthétisées dans de grands tableaux, en mode ‘vue d’ensemble’.
Outre ses soirées de formation, e-santé Wallonie assure un helpdesk et du coaching personnalisé. L’un et l’autre sont trustés par les MG, à voir les chiffres publiés par le projet. Fin 2017, les généralistes représentaient 62,14% des professionnels s’adressant au helpdesk. Un quart des appels à celui-ci, toutes disciplines confondues, ont porté sur l’installation du certificat eHealth du médecin au poste médical de garde où il officie – en l’occurrence Gamena, le poste namurois. Les autres grands motifs de contact étaient liés au certificat eHealth de façon plus générale, à l’inscription au Réseau santé wallon et à l’e-prescription. Le coaching ‘à la carte’ a aussi été très majoritairement sollicité par des généralistes en 2017, à 58,22%.
e-santé Wallonie édite désormais sur son site un «Etat des lieux des logiciels de la première ligne de soins». Il suffit à chaque prestataire de cliquer sur le logo correspondant à son secteur d’activité: soins infirmiers, kinésithérapie, médecine générale, dentisterie ou pratique collective multidisciplinaire. Il voit s’afficher un tableau avec autant de colonnes qu’il y a de firmes de softs qui ont été approchées et/ou se sont prêtées au jeu de la description de leur ‘bébé’. e-santé Wallonie énumère toute une série de fonctions potentielles d’un logiciel métier et se sert de V verts et de X rouges, très visuels, pour montrer si tel produit en est équipé ou pas. Les fonctionnalités qui ne sont pas encore présentes mais vont arriver voient leur date d’implémentation putative précisée.
Pour ces dates comme pour les caractéristiques du logiciel, nous sommes face à des renseignements autodéclarés: e-santé Wallonie reproduit ce que les firmes lui ont affirmé. Les tableaux devraient être complétés progressivement, au fur et à mesure que le projet recevra des compléments d’information des participants à propos des développements achevés.
Pour les DMI, sept produits se sont pliés à l’exercice. On peut voir si, par exemple, le logiciel autorise l'accès à eAttest via MyCareNet, pour prendre un service récent. Mais aussi s’il a la capacité de récupérer des données des autres softs, s’il permet la consultation du schéma de médication dans le coffre-fort des Réseaux santé bruxellois et wallon, ou encore de vérifier l'identité du médecin généraliste détenteur du DMG, etc.