Formation fédérale: Maxime Prévot en appelle à l'"esprit d'État"

Le bourgmestre de Namur, président des Engagés et ex-médiateur royal dans le cadre de la formation du prochain gouvernement fédéral, Maxime Prévot, en a appelé à "l'esprit d'État", samedi, à l'occasion de son discours pour les Fêtes de Wallonie.

"Je suis évidemment mal placé - ou au contraire trop bien placé - pour dire combien il est urgent que notre pays renoue avec des hommes et femmes de courage. Et il y en a de potentiels dans la plupart des partis. Les défis à surmonter ensemble ne sont pas une question de partis ou de coalition. C'est une question d'état d'esprit. C'est une question d'esprit d'État", a-t-il affirmé.

"C'est notre devoir de tracer une perspective d'assainissement, de redressement, mais aussi d'enthousiasme, de combativité et de réussite, bien loin de toute résignation ou populisme. Une politique qui ose donc investir. Dans son capital humain, dans son capital environnemental, dans son capital créatif. Dans son avenir tout simplement", a ajouté Maxime Prévot avant d'évoquer la situation de la Wallonie, où Les Engagés sont au pouvoir au côté du MR.

"Nous allons réussir une Wallonie où la santé et le bien-être de chacun est prioritaire, où les droits fondamentaux sont garantis, où l'environnement est préservé, où l'ambition climatique est poursuivie, où le travail est inspirant et valorisé, où l'éducation de qualité est assurée, où l'entrepreneur est soutenu, où le demandeur d'emploi renait de ses talents, et surtout où les pénuries d'enseignants, de personnel de santé, de forces de l'ordre, sont comblées", a promis le président des Engagés.

"C'est une société wallonne confiante et positive que nous réaliserons ensemble. Ensemble, dans un État belge stable, renforcé, dans un fédéralisme de coopération loyal. Il doit être fini ce temps de concurrence entre les entités fédérées et le fédéral: cela appauvrit notre territoire et sa population", a poursuivi Maxime Prévot.

"La concurrence institutionnelle, c'est chacun qui fait la même chose de son côté, au double prix. La coopération institutionnelle, c'est faire chacun au niveau le plus efficace, au juste prix et au bénéfice de tous. Nous devons avoir le courage optimiste de changer. Notre responsabilité budgétaire nous y convoque", a-t-il résumé.

Enfin, à quelques semaines des élections communales, celui qui est aussi bourgmestre de Namur n'a pas évité le sujet. "Le contexte fédéral incertain que nous connaissons ne permet pas de me dédouaner de mes responsabilités nationales. Je les exerce depuis plusieurs années déjà, et elles n'ont jamais été assumées au préjudice de Namur. Que du contraire même! Namur a plutôt eu à se réjouir des moments où des personnalités ont exercé des responsabilités ministérielles", a estimé le président des Engagés.

"Nul ne sait encore de quoi demain sera fait, et à dire vrai, moi non plus. Mais ce qui est certain, c'est que mon engagement pour Namur restera de toute façon total", a-t-il conclu

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