La FWB adopte le contrat de gestion de l'ONE dont la dotation sera augmentée de 60 millions

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a adopté le contrat de gestion 2021-2025 de l'Office de la naissance et de l'enfance (ONE), dont la dotation de base sera augmentée de 60 millions d'euros d'ici 2024,  annonce vendredi la ministre de l'Enfance Bénédicte Linard.

L'exécutif poursuit ainsi la mise en œuvre de la réforme des milieux d'accueil (MILAC) et l'objectif de création de places en priorité dans les provinces où le taux de couverture est le plus faible. Actuellement, l'offre de places d'accueil accessibles reste nettement inférieure à la demande des familles. Au 31 décembre 2019, le taux de couverture dans l'accueil de la petite enfance n'était qu e de 33,8 % à Bruxelles et de 38% en Wallonie.

Le gouvernement répond en outre "à la nécessaire reconnaissance du travail essentiel réalisé par les accueillantes de la petite enfance", en dégageant les moyens qui permettront l'accès pour toutes au statut d'accueillante salariée d'ici 2025, et renforce également les services de Promotion de la Santé à l'Ecole (PSE) en pérennisant l'aide de 2 millions d'euros octroyée ponctuellement en 2020 et 2021.

Le contrat de gestion prévoit aussi la réforme de l'Accueil Temps Libre (ATL), l'exécutif s'engageant à se pencher sur l'avenir de cet accueil extra-scolaire au terme du travail engagé depuis le printemps par la Commission transversale chargée de définir les orientations de la réforme de ce secteur.

Afin de réaliser ces objectifs, la dotation de base de l'ONE sera augmentée de 60 millions d'euros d'ici 2024, "ce qui constitue un budget historique pour le secteur de l'Enfance, en hausse de 10% par rapport à ce qui est actuellement alloué", souligne la ministre Linard.

Ce contrat de gestion est "l'aboutissement d'intenses concertations menées depuis plusieurs mois avec les représentants du secteur, de ses travailleuses et travailleurs, et l'ONE, pour un résultat qui rencontre à la fois les enjeux à relever pour le bien-être des générations futures et les préoccupations du secteur, notamment en termes de confiance, de valorisation et d'allègement des charges administratives", résume-t-elle par ailleurs.

"En tant qu'adultes et en tant que politiques, nous devons faire en sorte d'offrir aux enfants le meilleur avenir possible. L'accueil de la petite enfance fait partie des leviers les plus efficaces pour lutter contre les inégalités et la précarité infantile. Ce contrat de gestion est une opportunité réelle de mettre en place des changements durables pour lutter contre les fragilités existantes et amplifiées par la crise", conclut Bénédice Linard.

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