Entre le 18 et le 31 octobre, 133 personnes non - ou pas totalement - vaccinées ont dû être admises aux soins intensifs pour 141 personnes vaccinées, a indiqué vendredi le commissaire corona Pedro Facon. Si, en chiffres absolus, l'équilibre est de mise, il est toutefois utile de rappeler que les personnes non vaccinées ne représentent qu'un quart de la population totale, et seulement 14% de la population adulte. Une nuance importante, puisque les patients en soins intensifs mineurs représente une part infime des lits occupés (pour cette période: 8 entrées sur 274).
L'incidence pour cette période, calculée sur 14 jours pour les admissions en soins intensifs, est de 4,6 pour 100.000 personnes no n vaccinées et trois fois moindre pour les personnes totalement vaccinées (1,6).
Par tranche d'âge, la différence est particulièrement marquée chez les 18-64 ans: l'incidence est de 0,6 dans cette catégorie d'âge pour les personnes totalement vaccinées et de 8,7 chez les non vaccinées. Cette différence diminue mais reste importante chez les 65-84 ans: 5,4 pour la première catégorie contre 23,7 pour la seconde. Enfin, l'écart tend à se réduire pour les plus de 85 ans (3 contre 7), mais les personnes de cet âge étaient particulièrement peu nombreuses à entrer en soins intensifs lors de la période observée (11 personnes).
Ces observations sont également valables pour les hospitalisations, indépendamment de leurs durée et gravité. Sur la même période, l'incidence des hospitalisations pour 100.000 personnes était de 3,5 pour les citoyens âgés entre 18 et 64 ans totalement vaccinés, contre 30,4 pour les personnes de la même tranche d'âge non protégées par un sérum. Une fois de plus, la différence tend à se réduire quand on avance dans les générations, mais elle était toujours importante chez les 65-84 (de 31,4 à 99,1), et légèrement positive chez les plus de 85 ans (80 contre 116,5), ici encore peu nombreux.
Même constat pour les contaminations: l'incidence était de 565,4 pour 100.000 personnes vaccinées, contre 1.376,1 chez les personnes pas ou pas entièrement vaccinées. Là encore, la différence tend à se réduire en avançant dans les âges.
"Ces chiffres démontrent les effets de la vaccination", estime le commissaire Facon. "Ce sont des chiffres très parlants. Faites-vous vacciner" et répondez à l'invitation pour une troisième dose si vous la recevez, implore-t-il. "La vaccination est notre meilleur outil", souligne-t-il, reconnaissant qu'il ne s'agit pas d'un outil "parfait" car vu la circulation intense du virus actuellement - particulièrement en Flandre récemment - il existe toujours un risque résiduel. L'évolution "des courbes que l'on connait dépend de nos comportements", rappelle-t-il, invitant dès lors à réduire et sécuriser ses contacts sociaux, particulièrement pour les personnes vulnérables.
Derniers commentaires
Claude Van der donckt
10 novembre 2021cela n'a pa l'air dêtre le cas à l'hôpital universitaire de Gand,où tous les patients aux soins intensifs sont vaccinés....?
Pierre LENFANT
09 novembre 2021Tout à fait d’accord !
Jean-Pierre CHRISTIAENS
08 novembre 2021après avoir crié sur tous les toits que ces vaccins étaient efficaces à plus de 90 %....ce qui devrait étonner le plus c'est qu'autant de vaccinés se retrouvent encore en clinique (et parfois 1 ou 2 mois après leur vaccination !)