Le pic de la double cohorte semble, en médecine générale, négocié sans casse. D’après le Pr Giet, à la tête du CCFFMG «personne n’est resté sur le carreau. On est mi-novembre. Si des candidats étaient toujours ‘en perdition’, ils seraient revenus vers nous».
«On a fait le bilan au CCFFMG. On comptait sur les doigts de la main – au sens littéral – les étudiants qui étaient encore récemment à la recherche d’une place de stage. On parlait, en septembre, d’un jeune à l’ULiège, de 3-4 à l’UCL… On leur a fourni des pistes à explorer, et on n’a plus entendu parler d’eux dernièrement, ce qu’il faut voir comme une bonne nouvelle.»
«Le CCFFMG s’était doté de procédures pour déclencher des réunions de crise au besoin. Rien de tout cela n’a dû être activé.» Bien sûr, certains jeunes ont éprouvé plus de difficultés que d’autres à dénicher un stage. «Il faut avouer, aussi, qu’il y a des gens qui cherchent une solution dans un rayon de 450 m autour de leur habitation. Ils sont, du coup, plus difficiles à contenter, comme ceux qui s’y sont pris tard ou expriment des exigences particulières.» Les réseaux sociaux ont sans doute offert une caisse de résonnance aux difficultés rencontrées par certains. Mais, du point de vue du CCFFMG, on est plutôt dans le ‘rien à signaler'.