Nombre record d'inscrits à la première épreuve de l'examen d'entrée de médecine

Un nombre record d'inscrits participeront la semaine prochaine à la première épreuve de l'examen d'entrée aux études de médecine et de dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles. 6165 personnes au total sont en effet attendues ce 6 juillet, soit bien plus que les 4.025 enregistrées l'an dernier à même époque.

En juillet 2019, on n'avait dénombré que 3.800 candidats et candidates, contre 3.615 en juillet 2018.

L'épreuve de cette année se déroulera selon des modalités définies avec les universités et le gouvernement. Elles auront lieu en présentiel et de manière décentralisée dans les cinq universités qui proposent un premier cycle en médecine/dentisterie, à savoir l'ULiège, l'UCLouvain, l'ULB, l'UMons et l'UNamur.

Afin de protéger la santé tant des candidats que du personnel encadrant, ces épreuves seront organisées dans le respect des mesures sanitaires d'application (distanciation sociale de 1,5m, port du masque obligatoire durant l'épreuve, gel hydroalcoolique).

6165 candidates et candidats sont donc attendus pour l'examen, programmé entre 9h30 et 17h00.

Ils et elles seront amenés à répondre par écrit à des questions à choix multiples portant sur les 8 matières évaluées, fixées par décret et réparties en deux catégories : "connaissance et compréhension des matières scientifique" et "communication et analyse critique de l'information".

Tous les inscrits qui réussissent l'épreuve seront admis à entamer leurs études de médecine/dentisterie. Une seconde épreuve sera organisée le 28 aout.

L'an dernier, avec un nombre plus restreint d'inscrits, près de 1.300 personnes avaient réussi l'épreuve, soit bien plus que le nombre de quotas Inami qui est prévu à la fin des six années de cursus pour les nouveaux médecins francophones.

Cette situation pousse le gouvernement fédéral à réclamer à la FWB qu'elle instaure, comme l'a déjà fait la Flandre, un concours d'entrée aux études de médecine afin de mieux faire correspondre le nombre d'étudiants au volume de quotas Inami qui leur sont destinés.

L'examen d'entrée en médecine avait été introduit en 2017 en FWB, sur pression du Fédéral déjà.

Lire aussi: Seriez-vous admis en médecine aujourd’hui ? Testez vos connaissances avec l’examen d’entrée 2019

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Derniers commentaires

  • Francois Planchon

    05 juillet 2021

    Il serait temps que le fédéral ne limite PLUS le nombre d'entrées en médecine pour les raisons suivantes :
    - chaque années, +/- 1/3 des nos INAMI sont attribués, sans limite, à des médecins étrangers (Roumanie etc...). Dans ces conditions, limiter les Nos INAMI pour les autochtones est une véritable injure faite à nos étudiants motivés pour se qualifier
    - TOUS les médecins que je connais (beaucoup, ma famille est dans le milieu médical) ont trop de travail et prestent des horaires démentiels... Quand les hôpitaux recrutent des médecins, ils doivent souvent faire appel à des médecins hors Belgique, surtout pour les spécialistes... Limiter les Nos NAMI dans ces conditions, c'est nier la réalité de la pénurie de médecins !
    - Si à un moment donné il y a trop de médecins en Belgique, ils feront comme les ingénieurs qui s'expatrient souvent pour trouver un emploi selon leur spécialité ! Où est le problème ?
    Si pour chaque métier on limitait les inscriptions scolaires au nombre d'emploi "supposés" à la sortie, il n'y aurait pas assez de places pour tous les étudiants...
    Si on suit le raisonnement fédéral, il faudrait limiter les places dans les écoles artistiques, en psychologie, en coupe-couture, en architecture, etc...
    Ce serait plus rentable d'encourager plus explicitement les filières porteuses d'emploi, et de mieux informer, avec affichage obligatoire, ceux qui s'engagent dans des filières saturées !!!!
    Bref, un peu de bon sens : il y a trop peu de médecins et de dentistes, par exemple... Trop peu d'infirmières...
    Il serait également urgent de stopper les inscriptions d'étudiants français et de réserver les places aux autochtones : ce n'est PAS à la Belgique de pallier les carences de l'enseignement supérieur français où il n'y a pas assez de places pour le nombre de demandeurs !!!! En médecine, il y a des étudiants non-belges qui viennent prendre les places trop peu nombreuses pour les candidats autochtones...
    C'est le même raisonnement que pour les Nos inami distribués à des médecins étrangers...
    Un peu de logique SVP....