Vingt-cinq prélèvements sanguins sur les 448 qui ont été refaits après les erreurs constatées en septembre dans le cadre de la pollution aux PFAS de l'eau de distribution ne sont à nouveau pas totalement conformes, a confirmé mercredi le ministre wallon de la Santé, Yves Coppieters (Les Engagés).
"Quelques échantillons ne répondent pas totalement aux critères définis. Une faible proportion d'entre eux - il a été proposé d'en refaire 25 sur 448, soit 6% - a en effet subi un phénomène d'hémolyse - soit la destruction d'une partie des globules rouges - qui peut influencer le résultat", a expliqué le ministre qui était inte rrogé en séance plénière du parlement régional par les députés Vincent Palermo (MR) et Bruno Lefebvre (PS).
"Il s'agit d'un phénomène courant, qui peut se produire lors du prélèvement sanguin (aiguille trop fine, pose prolongée d'un garrot, aspiration trop rapide lors du prélèvement...), lors du transport des échantillons ou qui peut être lié à une éventuelle pathologie des participants concernés", a-t-il ajouté.
L'ISSeP (l'institut scientifique de service public) a donc souhaité, par principe de précaution, proposer un nouveau prélèvement, via le bout du doigt, aux personnes concernées, a précisé Yves Coppieters.
"Il ne s'agit pas ici d'un problème systématique comme nous l'avions découvert précédemment. La suite du processus n'est pas remis en question, ni d'un point de vue sanitaire - les prélèvements se poursuivent -, ni d'un point de vue judiciaire, l'affaire étant en cours entre l'ISSeP et le laboratoire sous-traitant", a-t-il conclu.