Pour le cdH, "il ne peut être question de refermer les maisons de repos", même en cas de reprise épidémique. "Si des mesures doivent être prises, elles doivent passer par un contrôle des visiteurs, via notamment le covid safe ticket ou le pass sanitaire européen; pas par des restrictions de visites qui ont un coût trop lourd pour les résidents", affirme ainsi le chef de groupe des humanistes au parlement wallon François Desquesnes, mardi, à la veille d'une nouvelle conférence interministérielle (CIM) Santé qui doit notamment se pencher sur la question de la vaccination obligatoire des soignants.
"Nous sommes interpellés par une circulaire envoyée en début de ce mois aux maisons de repos wallonnes dans laquelle la ministre Morreale alerte sur la résurgence de l'épidémie et appelle à l'activation des plans internes d'urgence lorsque que plus de deux cas sont enregistrés. Or, ces plans prévoient des restrictions de visites. C'est une voie que nous ne devons plus suivre", estime François Desquesnes.
"Nous sommes aujourd'hui mieux armés grâce aux tests et aux vaccins, dont la circulaire régionale, étrangement, ne parle pas alors qu'il faudrait au contraire encourager les travailleurs à se faire vacciner", poursuit-il.
A l'heure actuelle, la vaccination du personnel des maisons de repos tourne autour des 75% en Wallonie, "avec de fortes disparités entre les établissements, allant de 50 à 90% de vaccinés", ajoute le chef de groupe humaniste selon qui la question de la vaccination obligatoire de ces soignants "se posera forcément en cas de 4e vague".