Près de 21 pesticides présents en moyenne dans les chambres à coucher en Flandre

Près de 21 pesticides sont présents dans les chambres à coucher flamandes en moyenne, selon les résultats d'une enquête menée par l'organisation écologiste Velt. Les niveaux de pesticides les plus faibles ont été retrouvés dans les habitations de personnes qui vivent dans des zones urbaines et qui ne possèdent pas de chats ou de chiens.

Selon l'étude, des pesticides étaient présents dans l'ensemble des 112 échantillons prélevés dans des chambres à coucher en Flandre et aux Pays-Bas. Des perturbateurs endocriniens ont été retrouvés dans toutes les chambres, tandis que 99% d'entre elles présentaient une ou plusieurs substances nocives pour la fertilité. Quatre pesticides néfastes pour le système nerveux étaient par ailleurs présents en moyenne dans les échantillons.

L'enquête identifie également plusieurs catégories de pesticides présents dans les chambres à coucher. Les substances utilisées par des agriculteurs du voisinage en constituent la majeure partie, à hauteur de 70%. Viennent ensuite les produits utilisés pour le traitement des animaux domestiques contre les parasites, les répulsifs contre les nuisibles, tels que les moustiques ou les fourmis, ou encore les substances présentes dans les vêtements ou la literie.

Au total, 137 pesticides différents ont été observés. Certains d'entre eux persistent pendant des années, comme l'insecticide DDT. Bien que le produit ait été interdit en 1974 dans l'agriculture belge, il a été retrouvé dans 34% des échantillons.

Face à ce constat, Velt formule une série de recommandations. L'organisation conseille notamment aux particuliers de fermer portes et fenêtres après la pulvérisation de pesticides sur un terrain à proximité de leur habitation. L'organisme s'adresse également aux agriculteurs, en leur demandant de respecter une zone tampon avec les jardins et d'utiliser des quantités moins importantes de pesticides.

Enfin, le gouvernement devrait imposer des obligations aux agriculteurs pour limiter la propagation des pesticides lors de la pulvérisation, selon Velt.

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