Pas mal de MG bruxellois ont signalé des dysfonctionnements lors de l’étape de l’invitation à la vaccination, rapporte la FAMGB. Elle apprécie donc d’avoir reçu de la Cocom diverses précisions sur le planning, la méthode, la marche à suivre en cas d’absence d’invitation… À ce propos, le mot d’ordre est de patienter jusqu’au 1^er mars avant de protester si on ne voit rien venir.

La semaine dernière, la Cocom médiatisait l’ouverture du centre de vaccination du Heysel. Il s’ajoute au Pacheco Vaccination Center pour la vaccination de professionnels de soin de 1ère ligne, selon un phasage par métier et par âge, toutefois soumis aux aléas de l’approvisionnement en vaccins. La FAMGB indique avoir reçu des MG bruxellois des signalements, « extrêmement nombreux », de dysfonctionnements lors de l’étape de l’invitation. Renseignements pris, « la COCOM (…) a rectifié le tir depuis mercredi [17/2] avec une nouvelle salve d’invitations », indique la Fédération.

La FAMGB a par ailleurs reçu de la Région quelques explications complémentaires sur différents points du processus. Qu’y apprend-on ? Tout d’abord, on en retire quelques ordres de grandeurs. En date du 18 février, ce sont +/- 13.500 personnes des groupes prioritaires de la 1ere ligne [MG, dentistes, infirmiers à domicile, ndlr] qui avaient reçu une invitation. Toujours à cette date, pas loin de 2.000 destinataires y avaient répondu et reçu une première dose (des vaccins Moderna ou AstraZeneca).

Pourquoi les MG bruxellois ont-ils une impression de flottements ou d’incohérences ? Les outils de sélection et d'invitation, conçus à l’échelon fédéral, étaient supposés opérationnels pour la mi-février. Il s’agit, en bref, d’une plateforme d'invitation qui génère un code pour chaque personne concernée et le communique avec l'invitation, à charge du destinataire de s’en servir pour prendre rendez-vous. La Cocom explique à la FAMGB avoir préféré opter pour deux phases d'invitation.

La première a consisté en une ‘phase pilote’ précoce (début février), s’appuyant sur la base de données Cobrah et les listes fournies par le Fédéral et se déroulant par mail. Avec comme faiblesses vite identifiées une incertitude quant à la bonne réception du mail et la frustration - dont la Cocom se dit consciente - de soignants plus âgés de voir des confrères plus jeunes se faire vacciner avant eux. La deuxième étape, la ‘phase finale’, a débuté en milieu de semaine passée, le 17 et le 18 février, une fois la connexion entre la DB et l'outil d'invitation opérationnelle. Un changement à noter : le mail est désormais doublé d’un SMS et, à partir de ce lundi 22 février, d’une invitation papier par voie postale.

Que faire si on a été invité deux fois ou… pas du tout ? Voir arriver une nouvelle invitation après en avoir reçu une début février n’est pas un problème, développe la Cocom, car c’est un code unique qui est associé à chaque personne. Aux MG qui, au contraire, auraient dû être invités mais n’ont encore rien vu venir, la Cocom demande de bien vouloir attendre jusqu’au 1^er mars avant de se manifester auprès de ses équipes, le processus d’envoi suivant toujours son cours. Les problèmes - de réservation, notamment - se règlent auprès du helpdesk, au 02 563 56 00.

Quel vaccin les MG vont-ils recevoir ? On connait le contexte et, par conséquent, on devine la réponse : ceux qui sont disponibles…  La Cocom destine conformément à l’avis du Conseil supérieur de la santé le vaccin d'Astra Zeneca aux moins de 55 ans. Elle dit entendre régulièrement l’objection : ‘je ne veux pas de celui-là’, mais elle lui redore le blason : « son efficacité est loin d’être aussi décevante que ce qui est paru dans la presse ». Libre à un professionnel qui n’en voudrait pas de s’inscrire ultérieurement (car le code unique reste valable pendant toute la campagne de vaccination) mais il n’est pas possible de lui garantir la disponibilité du vaccin souhaité. 

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