Test antigénique rapide : quand est-il remboursé ?

L’assurance soins de santé couvre le recours au petit dernier qui s’est ajouté à l’arsenal de testing, le test antigénique rapide, dans deux situations précises. L’Inami récapitule sur son site quel montant facturer, pour quel type de test covid.

Le test antigénique rapide, pour mémoire, n'a pas besoin d'être analysé en laboratoire. C’est l’outil qui se prête au test et à l’isolement plus rapides des gens. Les autorités ont décidé de le rembourser dans deux cas : s’il est réalisé soit durant les 5 premiers jours de symptômes soit sur une personne ayant eu un contact à faible risque avec un collègue infecté au sein d’une « collectivité clé et non vulnérable » où on a identifié au moins deux infections. Par cette expression, il faut notamment entendre des services essentiels comme la police, les pompiers, etc. (à l’exception des établissements de soins), les écoles, gardes d'enfants, aides à la jeunesse… L’idée est de tracer plus vite les contacts et d’éviter la paralysie de ces services.

L’Inami annonce prendre en charge les 16,72 € TVAC du test (prix légal maximum) en remboursant le médecin qui le lui facture, pour le peu que le kit ait été acheté et non fourni gratuitement par les pouvoirs publics. Les tests antigéniques rapides peuvent à ce jour être obtenus par les hôpitaux, centres de tri et de prélèvement, médecins agréés ou laboratoires cliniques. Un médecin scolaire, coordinateur ou d’entreprise peut aussi y accéder. Il procède lui-même au test (ou peut renvoyer la personne concernée avec une prescription et un code CTPC à 16 caractères vers MaSanté.be pour qu’elle réserve un créneau horaire dans le centre de prélèvement de son choix). 

Il reste possible d’effectuer un test antigénique rapide en dehors des deux situations décrites, indique l’Inami. « Par exemple, un test exigé par un employeur, par un organisme privé ou par les pouvoirs publics à des fins préventives (événements culturels etc.). » Le médecin ou le biologiste clinicien facturera le test au patient demandeur à maximum 16,72 euros. Même non remboursé, le test doit respecter les lignes directrices de Sciensano et le matériel employé doit figurer sur la liste de tests recommandés  publiée par l’AFMPS.

L’Inami propose à l’attention des médecins une page récapitulative « Dans quels cas et comment nous facturer un test COVID-19 ? »

Lire aussi : Tests rapides : les conditions à remplir

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