Le dépistage du papillomavirus humain (HPV) et la vaccination anti-HPV chez les enfants et adolescentes sont remis en question. Le dépistage et la prévention des pathologies en lien avec le HPV pourraient être envisagés à un âge nettement plus précoce mais une analyse coûts/bénéfices fait défaut, de même que des résultats de vaccination au sein d’une population mineure. Dans le cadre de notre étude, nous avons étudié la transmission verticale mère-enfant du HPV, répertorié les infections génitales à HPV de génotype spécifique (dont la fréquence s’est révélée étonnamment élevée) ainsi que les lésions cervicales chez les adolescentes, et confirmé les premiers effets prometteurs des programmes de vaccination anti-HPV en Belgique. L’approche relative à la lutte et à la prévention du HPV est remise en cause. La sous-estimation du risque d’infection et de la prévalence du HPV à fort potentiel oncogène constitue un risque. Les programmes de dépistage et de prévention du cancer du col de l’utérus doivent être adaptés en fonction de l’âge, du comportement sexuel et d’autres facteurs de risque en vue d’une prévention optimale. Published ahead of print.
Les modalités d’organisation et de financement d’un programme de vaccination influencent fortement l’attitude des gens vis-à-vis de la vaccination et la mesure dans laquelle certains groupes cibles sont atteints. Sur la base des données de l’ANMC (Alliance nationale des Mutualités chrétiennes) relatives au remboursement des vaccins anti-HPV (Human Papilloma Virus – papillomavirus humain), nous établissons une estimation du taux de vaccination au cours de la période qui a précédé la mise en place de la vaccination universelle gratuite contre le HPV par le biais d’un système organisé collectivement (2007-2010). A cette époque, la vaccination anti-HPV était pratiquée à l’initiative des jeunes filles elles-mêmes ou de leur médecin et un ticket modérateur devait être payé...
Dans les années '90, un traitement amaigrissant contenant de l'acide aristolochique a été mis en cause en Belgique, après que des cas d'insuffisance rénale aient été diagnostiqués chez des utilisatrices. Depuis, les études scientifiques se sont multipliées et il a été établi que cette substance est un puissant toxique pour les reins, responsable aussi de cancers des voies urinaires.
Dans la première partie de cet article, nous avons estimé le taux de vaccination anti-HPV au cours de la période qui a précédé la mise en place de la vaccination universelle gratuite contre le HPV par le biais d’un système organisé collectivement (2007-2010). Nous montrons ici que ce système ne remplissait pas deux conditions essentielles à une politique de vaccination efficace…
Au cours de la prochaine année scolaire, les jeunes filles de deuxième secondaire pourront encore bénéficier du vaccin gratuitement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Du côté de la Communauté germanophone, un peu plus de 120 jeunes filles inscrites en seconde année du secondaire ont été vaccinées contre le papillomavirus, souvent à l'origine du cancer du col de l'utérus, durant l'année scolaire 2011-2012.
Medi-Sphere N° 776
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