Depuis la mi-octobre, la FAGw a pris son bâton de pèlerin. Elle discute avec les cercles wallons de l’intérêt de revoir leur organisation et/ou de se fédérer avec leur(s) voisin(s). Une discussion ouverte, assure le président Guy Delrée, autour de ce que les MG ont à gagner d’un fonctionnement optimisé de leurs cercles, et sans évacuer la question des effets (perçus comme) négatifs.
S’agit-il de repenser le rôle, le découpage géographique des cercles ? « Les deux. Au niveau des missions, n’oublions pas que les cercles sont toujours régis par un arrêté royal qui n’a jamais été mis à la sauce régionale. On sent que du côté de la Région et de l’AViQ, il y a une volonté de moduler les règles. Des choses pourraient se décider début 2022. »
En s’inspirant des résultats des fameuses « Assises » de la 1ère ligne wallonnes (pour le peu qu’elles aient eu lieu à ce moment…) ? « Oui, peut-être. Mais je n’ai pas besoin d’attendre leurs conclusions, j’ai déjà beaucoup à dire. La crise covid, par exemple, a mis pas mal de choses en évidence et montré des pistes de réorganisation. Il est grand temps de réfléchir à la façon de faire autrement pour faire mieux. »
Le président de la FAGw avoue avoir « un peu de mal, dans certaines zones, à mobiliser les troupes autour de la question », mais tient toutefois à ce que le débat percole bien jusqu’à la base « car les MG ont, individuellement, des avantages à retirer d’une meilleure organisation ». Pourquoi cette inertie ? La fatigue accumulée pendant la crise n’y est sans doute pas étrangère. « Mais on nous oppose souvent l’argument du ‘on a toujours fait comme ça, alors pourquoi changer ?’. Ou, quand on parle de fusions, certains évoquent le risque de perte de convivialité, diluée dans des structures (trop) vastes. D’abord, avec le covid, cette convivialité ne me parait plus très haute. Et s’orienter vers des entités plus larges n’exclut pas de maintenir à échelle locale des soupers ou activités entre MG du même coin, par exemple. » Le Dr Delrée évoque encore « l’avantage de la mutualisation des subsides qu’on nous alloue », un groupement de moyens financiers qui permettrait d’engager du personnel soutenant les états-majors des cercles.
A la mi-octobre, la FAGw a rencontré les cercles du Brabant wallon, fin de semaine des cercles de la province de Liège (mais une rencontre-bis est programmée en raison d’un certain taux d’absence) et demain des cercles du Hainaut et de Namur. Le calendrier de la suite des rencontres n’est pas encore fixé.