Le centre de vaccination installé depuis le 3 mai dernier au sein de l'Hôpital militaire Reine Astrid (HMRA) situé à Neder-over-Heembeek achève vendredi sa mission au profit de toute la population bruxelloise, après avoir accueilli 60.000 personnes, a annoncé le ministère de la Défense.
Depuis début mai et jusqu'à ce jeudi 12 août, la population bruxelloise avait l'opportunité de se faire vacciner à l'Hôpital militaire. À partir de ce vendredi; le centre n'accueillera plus la population pour de nouvelles vaccinations. Toutefois, les personnes ayant reçu leur première dose dans ce centre pourront toujours y recevoir leur seconde dose, a précisé le minist ère dans un communiqué.
Le centre de vaccination militaire poursuivra également sa mission pour les expatriés, les diplomates et les militaires à raison de deux jours par semaine, les mardis et jeudis.
Le centre de vaccination de la Défense avait une capacité de vacciner jusqu'à 1.700 personnes par jour, grâce à 10 lignes de vaccination et un rythme maximum de 200 rendez-vous par heure. Pour son fonctionnement, plus de 60 militaires y ont été affectés. Ils provenaient de toutes les unités médicales ainsi que de toutes les composantes de la Défense pour appuyer l'administration, l'accueil et les services généraux.
"La Défense a pris sa part de responsabilité en réponse à la crise sanitaire et en appui à la Nation. Le département restera mobilisé pour toute crise face à laquelle son intervention apportera une plus-value. Ce centre de vaccination militaire pour la population bruxelloise, aura permis de vacciner complètement 60 000 personnes au cours de ses 102 jours de fonctionnement", a souligné la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder (PS), dans un communiqué.
"Cela n'a été possible que grâce à l'efficacité organisationnelle du département et à l'implication exceptionnelle du personnel de la Défense à tous niveaux. Je tiens à remercier toutes ces femmes et tous ces hommes pour le professionnalisme et souligner leur investissement qui dépasse bien souvent le cadre du travail", a-t-elle ajouté.