Tensions autour de la table dans la dernière ligne droite: Si 2022, s’annonce une année de disette en terme budgétaire; 2023 sera une année où une enveloppe plus importante pourra être redistribuée entre les différents acteurs des soins de santé. A ce niveau, tout le monde veut sa part.

À cette heure, il n’y a toujours pas d’accord Médicomut. La réunion de lundi soir s’est terminée sans fumée blanche ! Jo De Cock a même perdu patience regrettant que la réunion n’avance pas assez vite nous dit-on. Il n’y a donc toujours pas d’accord définitif. À ce stade-ci, l’espoir est d’avoir un accord définitif pour mercredi soir, le 22 décembre. Après, il y aura la rédaction définitive de l’accord qui devra encore en plus être approuvé. 
Dans ce contexte, vu l’agenda, il sera difficile que l’accord soit signé encore en 2021. Techniquement, ce ne sera sans doute pas possible parce que le texte doit encore passer par le Comité de l’assurance et le Conseil général. Ces deux derniers étaient prévus pour mercredi matin pour entériner l’accord, mais ils ont été repoussés. 

Pour rappel, il s’agit d’un accord pour deux ans. Les différents intervenants ne se concentrent pas tant sur l’année 2022 que sur l’année 2023. En effet, en 2022, il y aura peu de moyens financiers à distribuer entre les différents acteurs. Par contre, la manne sera plus importante en 2023 (Les prévisions évoquent un index à 4 ou 4,5% soit plus ou moins 400 millions d’euros à dépenser) pour les différentes priorités. Comme nous disait un des intervenants: «C’est toujours la même chose quand il n’y a pas d’argent, les accords passent tout seul... et quand il y a un peu plus de moyens disponibles, les discussions sont toujours plus longues.»