M. Beke a défendu lundi la façon dont il a fait face à la pandémie et a annoncé une série d'initiatives pour mieux armer les centres résidentiels de soins pour l'avenir et une possible deuxième vague. Il a également annoncé une augmentation du salaire du personnel de ces établissements similaire à celle du personnel hospitalier.
L'ex-président du CD&V a fait l'objet de nombreuses critiques ces dernières semaines sur sa gestion. Ici et là, des appels à la démission ont même été lancés.
Son audition lundi devant la commission spéciale coronavirus du parlement flamand lui a fourni l'occasion de répondre à ses détracteurs. Selon lui, il faut parler d'"échec collectif" à affronter la vitesse et la nature du virus. "Nous étions préparés à un virus mais nous n'étions pas préparés à ce virus", a-t-il affirmé.
La Flandre aurait toutefois contrôlé plus rapidement la propagation que les autres Régions et elle se prépare aujourd'hui à une éventuelle résurgence.
Des équipes mobiles se mettent en place, un matériel de protection suffisant est prévu, la stratégie de dépistage est actualisée et l'Inspection sanitaire renforcée.