Le conseil des ministres a adopté vendredi les projets d'arrêté royal qui confirment l'accès cette année de tous les étudiants diplômés à un numéro INAMI. Il s'agit de l'année de la double cohorte qui voit sortir les étudiants diplômés en 7 ans et ceux diplômés, pour la première fois, en 6 ans. Les textes organisent par ailleurs pour la première fois le lissage (négatif en Communauté française) à partir de 2024.
Pour l'année 2018, 2.460 candidats au maximum auront accès à un titre professionnel réservé aux praticiens de l'art médical, soit après application de la clé population calcul& eacute;e par la Cour des comptes, 984 en Communauté française et 1.476 en Communauté flamande. Le nombre d'étudiants diplômés dépasse toutefois ce quota et des candidats supplémentaires au stage seront admis. Leur nombre correspondra à la différence entre le nombre de diplômés et le nombre de candidats au stage constatés en 2017. Ces quotas étaient connus jusqu'en 2023. A partir de 2024, un lissage négatif interviendra en Communauté française jusqu'à atteindre un maximum de 505 numéros INAMI (en 2015, ce quota était fixé à 492). Le quota maximum en 2024 sera de 1.445 candidats médecins, soit 586 en Communauté française (607 en 2023), et 859 en Flandre (838 en 2023).
Dans une réaction, le Mouvement réformateur s'est réjoui vendredi que le gouvernement fédéral ait respecté ses engagements. "L'accord est respecté puisque tous les étudiants qui sortiront cette année, année de la double cohorte, auront un numéro Inami. De plus, il n'y a jamais eu autant de numéros disponibles pour les francophones", a souligné le président du MR Olivier Chastel.
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