Un médecin aurait encodé quelque 2.000 faux certificats de vaccination. Pour le Dr Philippe Boxho, vice-président du conseil national de l'Ordre des médecins : « Il s’agit d’une fraude de grande ampleur. Nous surveillons actuellement certains médecins qui prennent des décisions ou tiennent des propos peu scientifiques. »
Alors qu’un médecin aurait encodé quelque 2.000 faux certificats de vaccination, Christie Morreale, ministre wallonne de la santé, a rappelé que « l'AVIQ continue d'investiguer d'autres situations. » Du côté de l’Ordre des médecins, le Dr Philippe Boxho, vice-président du conseil national, est conscient que certains médecins ne respectent pas les règles encore aujourd'hui : « Nous surveillons actuellement les propos et les actes de certains médecins francophones. Nous avons décidé de poursuivre systématiquement les médecins qui ne respecteraient pas les règles. L’exercice de la médecine doit rester quelque chose de médical. Ce n’est pas le moment de brandir des drapeaux en fonction d’une conviction quelconque. Certains médecins prennent des décisions ou tiennent des propos peu scientifiques. Pour nous, c’est intolérable. Au nord, il y a déjà eu une petite dizaine de suspensions de l’art de guérir, mais pas encore au sud du pays. »
La commission provinciale en action
Paradoxalement, l’Ordre des médecins ne peut suspendre le médecin immédiatement : « Actuellement, il peut continuer à pratiquer. Le Conseil de l’Ordre n’a pas la possibilité de suspendre immédiatement le médecin pour cause de dangerosité. La seule instance qui peut faire cela, c’est la Commission médicale provinciale. Elle a été créée par l’Etat et elle dépend directement du ministre de la Santé publique. Elle a dans ses attributions le pouvoir de retirer le visa au médecin. Le médecin le reçoit avec son diplôme. Si la Commission médicale décide de retirer ou de suspendre le visa au médecin, la sanction est immédiate. Il ne peut plus pratiquer. L’Inami est immédiatement prévenu." La Commission peut, par exemple, le faire "lorsque le médecin a des problèmes physiques ou psychiques importants ou s’il est dangereux pour l’exercice de la médecine. »
La justice et l'arrestation
Pendant ce temps, la justice, de son côté, va agir : « La justice possède la possibilité de l’arrêter de pratiquer. Le médecin va se retrouver chez le Procureur du Roi pour le volet judiciaire. Il pourrait être arrêté, voire incarcéré pour faux et usage de faux avec mise en danger de la société. Il peut risquer la prison. » ajoute-t-il.
La suite de ce dossier prendra du temps au niveau de l’Ordre : « Il ne risque pas une suspension immédiate de la part de l’Ordre des médecins. Elle court à partir du jour où le jugement par l’Ordre est notifié. Mais s’il fait appel, la suspension est suspendue. Les seules personnes, qui peuvent aller en appel, sont le prévenu (le médecin) et moi-même comme vice-président national. »
Une affaire qui est donc loin d'être terminée...
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Derniers commentaires
Muriel Hermans
26 novembre 2021Ce qui est intolérable , c'est la politique sanitaire ( du grand n'importe quoi , incohérences, mensonges , refus de voir la détresse mentale , censure d'avis différents et absence de débats ) . Au lieu de dépenser des milliards pour des vaccins inefficaces , il aurait été préférable d'investir dans de nouveaux hôpitaux . Les mensonges cela suffit .