G-B: les étrangers soumis à des conditions plus strictes en soins de santé

Les non-Britanniques ne pouvant pas faire appel à un traitement remboursable en Grande-Bretagne, devront dès avril débourser plus s'ils veulent subir une opération non-urgente. "Nous ne nous opposons pas à ce que des étrangers fassent appel à notre système de santé, dans la mesure où ils paient le juste prix", indique lundi le ministre de la Santé Jeremy Hunt.

Les sommes ainsi épargnées -quelque 580 millions annuels- doivent être réintroduits dans le système de santé. Le système de santé britannique subit de fortes pressions, notamment en raison de l'augmentation du nombre de patients âgés atteints de maladies chroniques.

Cet hiver, les hôpitaux n'ont pas toujours pu assurer le traitement des patients, certains malades ont dû être installés sur des lits de fortune ou dormir à même le sol ou encore attendre une opération pendant des mois. Le directeur de la Croix-Rouge britannique, Mike Adamson, a évoqué récemment une "crise humanitaire".

Des voix se lèvent pour dénoncer le fait que ce sont les plus faibles qui seront les plus lésés (migrants, sans-abri). L'Ordre britannique des médecins craint que cette nouvelle législation créée rapidement des "situations chaotiques" dans les hôpitaux.

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