L’Inami vient d’envoyer aux postes de garde et aux cercles une communication centrée sur le «plan d’accord» à conclure entre d’une part les PMG et de l’autre les services d’urgence des hôpitaux. Les hôpitaux ont également été informés.
L’accord médico-mut 2016-2017 prévoit qu’à l’avenir, la médecine générale et les services d’urgence (SU) des hôpitaux locaux devront prendre langue et discuter d’une collaboration dans le domaine des soins non planifiables. La task force mise sur pied par Maggie De Block, à laquelle étaient conviés les représentants des PMG, des cercles, les urgentistes et les syndicats, s’est employée à donner un canevas à ces futurs accords de coopération. Ce moule, le «plan d’accord», a été approuvé début mai par le comité de l’assurance puis par la médico-mut.
L’accord PMG-SU est un élément constitutif du dossier de financement des nouveaux postes de garde, qui sont soumis pour examen au GT garde de la médico-mut. Mais pour les nouvelles initiatives dont le dossier a déjà avancé, une règle particulière a été prévue: au moment où tombe la décision de financement, les porteurs de projet doivent s’engager par écrit à arriver à une coopération avec les hôpitaux. Le protocole d’accord en tant que tel peut être élaboré avec comme deadline le démarrage concret de l’initiative sur le terrain. Pour rappel, d’ici fin 2017, l’obligation sera générale: tous les postes de garde devront avoir conclu avec les hôpitaux locaux un accord de collaboration, en ce compris, donc, les postes déjà en fonctionnement.
Citons un passage du plan d’accord qui donne une idée de son cadre d’application: «Pour des raisons de simplicité, ce modèle est basé sur un accord entre, d’une part le poste de garde et les cercles de MG qui l’ont créé, et d'autre part l'hôpital et son service d'urgence. Ce modèle de plan d’accords peut être utilisé pour toute autre forme d’organisation de la garde de médecine générale.»